Trouves-en au moins 5. Combien de temps cela te prendra-t-il ? Tic-tac, tic-tac…
La montagne de Montcabrer est très appréciée par les habitants de Cabrils. En 1565 il y avait déjà une croix et elle possède plusieurs significations : protection contre la tempête, la grêle et les malédictions diaboliques ; c’est aussi un point de référence pour les pêcheurs. Découvre ses légendes sur les sorcières et les bergers !
Les documents relatent l’existence au XVIIe siècle d’une croix sur le sommet de la colline Montcabrer. Le premier mai 1707, une forte pluie endommagea sévèrement les cultures et les semis de toute cette zone. Le 7 juin de cette même année fut placée à cet endroit-là une croix en bois contenant les reliques des Saints Martyrs de Vilassar de Dalt, en guise de protection contre les tempêtes, les grêles et les malédictions diaboliques.
Vingt ans plus tard, un éclair tomba sur la croix et l’abîma ; elle fut donc remplacée par une croix en fer. Les reliques furent rendues à leur lieu d’origine. La croix fut retirée durant la Guerre Civile et lorsque la guerre prit fin, les habitants de Cabrils en plantèrent une nouvelle qui fut remplacée par l’actuelle au milieu des années quatre-vingt.
D’après certaines informations retranscrites dans une lettre écrite en 1907 par le Dr. Pau Pou i Almera, recteur de Cabrera de Mar, la croix actuelle fut plantée aux alentours de 1872. La justice de Vilassar de Mar et Cabrera de Mar exigea en fait réparation à certains individus malveillants qui s’étaient amusés à enlever la précédente. Ces individus originaires de Vilassar de Mar avaient fait tomber la croix par terre et l’avaient détruite le jour des morts, sans trop réaliser leur méfait. Pris en flagrant délit par le gardien de Cabrera de Mar, ils furent condamnés par les Mairies de Cabrera et Vilassar de Mar à payer une nouvelle croix et à la porter sur l’emplacement de la précédente, et c’est la croix qui subsiste encore aujourd’hui.
Sur la façade sont représentés un catalan et un américain. Sais-tu les distinguer ?
As-tu parfois rêvé de faire des dessins avec de la peinture sur les murs d’une maison ?
Eh bien c’est ce que fit Carme Rovira, une artiste peintre d’art naïf. As-tu vu comme les couleurs sont belles ! Et il y a plein d’animaux, d’oiseaux, d’arbres, de plantes, de fleurs, la mer… choisis le motif que tu préfères !
Sors dans la cour et cherche un indice qui te permettra de savoir dans quelle ville vécut, travailla et peignit Carme Rovira.
L’art naïf est un courant artistique se caractérisant par ses traits ingénus et spontanés.
Les fournils ne sont pas le seul vestige de l’époque romaine restant dans la commune. Saurais-tu trouver d’autres éléments ?
Devinez pourquoi j’aime venir ici pour lire.
Ce bâtiment était auparavant une usine textile. Observe les colonnes en fer et le sol : un immense et magnifique puzzle fait de carreaux de faïence modernistes nombreux et variés !
En t’inspirant de ce carrelage, imagine et dessine celui que tu aimerais avoir dans ta chambre.
Lorsqu’on s’est rendu compte que certains carreaux coïncidaient avec d’autres, on les a rapprochés et l’image d’une femme avec le blason de Barcelone est apparue.
La bibliothèque occupe le hangar le plus moderne et rénové de toute l’infrastructure industrielle de Can Manyer. C’est l’un des derniers exemples du passé industriel textile de Vilassar. Son architecture est caractéristique d’une industrie de la fin du XIXe siècle, avec de grands espaces, soutenus par des colonnes en fer et des carreaux de faïence hydrauliques.
Un carreau de faïence hydraulique se fait dans un moule carré avec des cases séparées par couleur. On verse le pigment et on met du ciment par-dessus. Lorsque l’eau s’évapore (de là le nom d’hydraulique) on obtient un carreau.
Le sol de la bibliothèque de Can Manyer est un immense puzzle fait de carreaux de faïence hydraulique modernistes. Pour renforcer le sol du premier étage, au début du XXe siècle on utilisa des restes de carreaux de faïence hydraulique.
Lors de travaux de rénovation, on se rendit compte que les carreaux avaient des liens les uns avec les autres. On les photographia et on les ordonna de sorte à faire apparaître l’image d’une femme avec le blason de Barcelone.
On ne sait pas aujourd’hui qui est l’auteur de cette œuvre ni dans quel atelier ces carreaux ont été fabriqués, et on ne sait pas non plus à qui l’œuvre artisanale était destinée.
Les habitants la région, alors appelés « laietans », une tribu des ibères, ont été les premiers habitants du Maresme. Ils construisaient leurs villages sur des collines et cette commune en est une belle illustration, comprenant même une muraille et une tour de défense !
Il s’agit d’un site ibère établi sur le flanc de la colline de la Cadira del Bisbe (300 m), dans la cordillère de Marina, qui fut fondé par la tribu des laietans vers la fin du Ve siècle av. J.-C. Il dut vivre ses heures de gloire entre le Ve et le IIIe siècle av. J.-C. et sa disparition date de l’an 200 av. J.-C. environ avec l’arrivée des romains.
Le cœur du site était distribué en terrasses pour compenser le dénivelé. Le village était protégé par une muraille et possédait une tour de défense.
Mets-toi dans la peau d’un habitant de l’époque (laietà) et écris ton nom en alphabet ibère.
On trouva dans la commune la célèbre assiette d’Ulysse et en septembre on fête cet évènement pendant tout un week-end au cours duquel sont organisées des activités culturelles et gastronomiques.
L’assiette d’Ulysse remonte au IV–Ve siècle ap. J.-C. et fut découverte à la suite des fouilles archéologiques réalisées sur le site de Can Verboom, en 1999, concrètement dans un puits.
L’assiette est une pièce importante du patrimoine de la commune qui illustre deux passages de « L’Odyssée » d’Homère : d’une part Ulysse attaché au mât de son bateau et captivé par les sirènes, et d’autre part, Ulysse dans le temple de Circé.
Au mois de septembre se déroule le week-end de l’assiette d’Ulysse avec des activités culturelles et gastronomiques.
Recherche le personnage de « La Fabricanta » sur la page des Jeux et colorie sa robe avec les couleurs et les motifs que tu préfères.
Le Musée de l’Impression textile est le seul musée d’Espagne spécialisé dans l’impression textile.
Vivre la Fête Patronale de Premià de Mar c’est comme participer à un film ! Les principaux acteurs sont : le pirate Omar et son équipage (qui envahissent la ville), Martí, habitant de Premià et sa fiancée Esther. Viens nous aider à combattre les pirates !
Comment les habitants de Premià se défendaient-ils de l’invasion des pirates ?
Tous les ans, la ville de Premià de Mar est envahie par le pirate Omar et son équipage. Le siège a lieu pendant la fête patronale et voici concrètement ce qui se passe :
En attendant l’arrivée des pirates, les habitants de Premià, Martí en tête, défilent jusqu’à la plage où aura lieu la fête : un grand spectacle sur les éléments de la mer avec des danses et au son du tromblon des trabucaires impatients. Une mer de feu illumine la côte du Maresme et nous prévient de l’entrée des navires et donc de la préparation des armes par les habitants de Premià.
Les pirates arrivent, débarquent et capturent des prisonniers, défilant jusqu’à la place de la Mairie, avec en tête le géant Omar et une troupe de timbaliers et joueurs de gralla, un hautbois traditionnel catalan.
Les habitants de Premià et les trabucaires essaient d’opposer résistance aux pirates en les arrosant d’eau. Le géant Omar, chef des envahisseurs, entrevoit parmi les prisonniers une jeune femme qui le regarde et sourit à la fois timide et vaillante ; elle se prénomme Esther et a conquis son cœur. Le pirate lui promet tout l’or du monde et même d’abandonner le monde des pirates, mais Esther le rejette.
En colère et acculé par les défenseurs de Premià, Omar décide d’aller incendier la Mairie. Les pirates parviennent finalement à venir à bout des derniers défenseurs et procèdent à la lecture des normes que devra suivre la ville pendant les jours de fête patronale
Si l’on résume, les personnages de cette histoire romantique sont au nombre de trois, mais en fait il y a de nombreux figurants comme dans un film d’action. Le sujet est finalement assez dramatique : Omar, pirate assaillant la ville de Premià de Mar, tombe amoureux d’Esther, la fiancée de Martí, et les habitants de Premià défendent avec brio la commune face à l’invasion de l’équipage du pirate Omar.