Regarde-bien où tu mets les pieds… certains endroits sont décorés avec des mosaïques.
En dehors de ses murailles se trouvait cette villa romaine datant de la fin du 1er siècle av. J.-C., déclarée BCIN (Bien Culturel d’Intérêt National), que vous pouvez visiter le samedi.
Aide-moi à me souvenir d’une chose : comment s’appelait Mataró à l’époque romaine ?
La découverte de cette cité romaine dans le quartier de Pla d’En Boet en 1961 par Marià Ribas et son équipe de collaborateurs marque un tournant dans l’histoire de l’archéologie de Mataró et de la Catalogne du XXe siècle.
Il s’agit d’un des sites archéologiques les plus importants de Catalogne et c’est une sorte de manoir fortifié du XVIIe siècle construit à partir d’une tour de défense du XVIe siècle : la demeure Llauder ou de la Tour Llauder.
En 1964 ce site fut déclaré Monument Historico-Artistique d’Intérêt National ; en 1965 la Mairie racheta les terres, protégea la zone et en 1970 la demeure Llauder et sa tour furent démolies.
Les vestiges archéologiques restèrent à l’abandon pendant très longtemps et les lieux furent pillés et saccagés jusqu’en 1972 lorsque la Section Archéologique du Musée de Mataró entreprit une campagne de sensibilisation citoyenne qui s’acheva par la construction d’un mur de protection.
À l’issue des fouilles et de la rénovation des mosaïques, le site a été ouvert au public en 1988.
La Mairie de Mataró approuva en 2008 le Plan Stratégique du site archéologique de la cité romaine Torre Llauder, qui fixait les directives et actions à mener dans le cadre de la prolongation des fouilles, la rénovation des vestiges et la transformation du chantier en musée.
Ne manque pas d’assister aux activités familiales qui y sont organisées le week-end!
Il aurait dû devenir une grande ville-usine textile, mais elle resta inachevée. Il ne reste pratiquement que des toilettes ainsi que ce hangar, qui servait à blanchir le coton.
Entre à l’intérieur et observe bien les arcs ; tu en as sans doute vu des arcs comme ça dans d’autres bâtiments de Gaudí, non ? Il s’agit de son célèbre arc parabolique, permettant d’édifier sans avoir à faire servir de colonnes ou de murs. Et c’est ici que virent le jour ses premières créations.
Ce lieu abrite actuellement le Musée d’Art Contemporain de Mataró qui expose la Collection Bassat.
Ce bâtiment est le premier construit par Antoni Gaudí.
C’est la première œuvre construite par Antoni Gaudí et la seule à ne pas avoir été promue par la bourgeoisie ou l’église, mais par l’une des premières coopératives ouvrières du secteur textile : la coopérative « Obrera Mataronense ».
Salvador Pagès, ami d’Antoni Gaudí et leader remarqué du mouvement coopératif en Catalogne, le chargea de ce projet qui consistait en une ville ouvrière, avec des usines, des maisons, une école, une bibliothèque, un casino et un centre socio-culturel.
Ce projet de grande envergure conçu avec la collaboration de l’architecte de Mataró Emili Cabanyes, resta inachevé puisque seule une petite partie fut construite : deux logements (ceux du directeur et du concierge), des toilettes et un hangar destiné au blanchiment du coton (1883) ; au jour d’aujourd’hui seuls ces deux derniers espaces perdurent.
Cette construction fut fondamentale car on y trouvait déjà le trait représentatif de Gaudí : les arcs comme éléments de support. Une formule qu’il fit servir ultérieurement dans d’autres projets comme les combles de la Pedrera ou la célèbre maquette stéréo-funiculaire de l’église de la Colonie Güell. L’utilisation des arcs paraboliques permit à Gaudí de couvrir une surface diaphane de près de 600 mètres carrés sans avoir recours à aucune colonne ni aucun mur ; et l’utilisation du bois lui permit d’articuler des fragments bout à bout pour obtenir des arcs sveltes et résistants.
Le bâtiment a été déclaré monument historico-artistique par l’État Espagnol en 1969 et Bien Culturel d’Intérêt National par la Généralité de Catalogne en 1982.
En 2002, dans le cadre de l’Année Internationale Gaudí (qui commémorait le 150e anniversaire de la naissance de l’architecte), la Mairie de Mataró réhabilita son usine de blanchiment, sous la direction de l’architecte Manuel Brullet.
Depuis novembre 2010, c’est le siège de la Collection Bassat à Mataró.
À Mataró, le Modernisme est associé à Josep Puig i Cadafalch, l’architecte des principaux bâtiments modernistes. Joaquim Coll i Regàs, entrepreneur textile, le chargea de concevoir sa maison (1898), aujourd’hui un véritable symbole de la ville.
Observe les détails de la façade et entre à l’intérieur du bâtiment : des activités familiales y sont organisées tous les week-ends.
Si tu as des yeux d’aigle, tu sauras déchiffrer le message figurant sur les croix du balcon.
Il s’agit d’un des monuments les plus importants de l’époque baroque catalane et l’un des bâtiments les plus anciens de Mataró.
Marche dans l’enceinte principale, visite les chapelles latérales et n’oublie pas de lever les yeux pour observer coupoles, vitraux, tableaux…
Trouve l’orgue et prend une photo pour nous le prouver.
L’orgue de Santa Maria est le plus grand de Catalogne : il possède 4.557 tuyaux de jusqu’à 6 mètres de hauteur, 4 claviers de 61 notes et une pédale de 32 notes.
Il faut qu’on s’en « maille », direction Can Marfà !
Dans cette ancienne usine, on fabriquait du tissu en maille, comme ton tee-shirt par exemple. C’est la raison pour laquelle, cet endroit abrite à présent le musée consacré à l’industrie de la maille, primordiale dans l’histoire de Mataró.
Apprends des choses sur le passé, le présent et l’avenir de la maille en découvrant machines, publicité, outils, vêtements, documents, photos et audiovisuels.
Il s’agit de la famille Robafaves : M. Robafaves et la Géante, sa fille Toneta et son mari Maneló.
Ils sont super grands et ils virevoltent dans les rues, accompagnés des « Nans » (18 personnages ayant une grosse tête qui s’amusent à faire peur, fais attention !) mais également d’autres figures connues de la ville comme l’Aigle, mais également des personnages « enflammés » parcourant les rues comme le Dragon, le Dragalió, la Momerota, la Momeroteta et les Diablesses.
Et n’oublie pas de venir à Mataró à l’occasion des principales fêtes : « Les Santes » (fête patronale) et la fête de la « Saint Jordi » car c’est à ce moment-là que tu pourras rencontrer dans les rues les géants de Mataró et leurs amis.
Dans sa main gauche M. Robafaves tient un parchemin. Vérifie ce qui y est écrit.
Pour autant qu’on sache, les géants de Mataró remontent au XVIIe siècle et il s’agit de :
En plus de la famille Robafaves et des nains qui les accompagnent, il existe à Mataró d’autres personnages emblématiques : l’Aigle, le Dragon et le Dragalió, la Momerota, la Momeroteta et les Diablesses ; sans compter les Capgrossos de Mataró, de véritables acrobates réalisant des pyramides humaines
La légende raconte qu’un jour, les géants de Mataró allèrent danser à Argentona. Mais, après la fête, alors qu’ils rentraient chez eux, les porteurs virent de splendides haricots qui poussaient dans un champ en bord de route. Ils ne purent résister à la tentation et se précipitèrent pour dérober une grande quantité de haricots, qu’ils camouflèrent sous la tunique du géant. À l’entrée de Mataró, un groupe d’enfants entourèrent le couple de géants et leur demanda de danser. Les géants refusèrent, car avec leur fardeau, ils étaient conscients du risque qu’ils encouraient. Mais les autorités les obligèrent à danser, et en sautillant, les haricots tombèrent à terre. Le pot aux roses fut découvert et depuis ce jour le pauvre géant, qui n’était pourtant pas responsable, a été baptisé Robafaves (qui signifie voleur de haricots en catalan).